Le cycle menstruel de la femme correspond à la façon dont ses règles apparaissent : la fréquence, l’abondance, la durée… Derrière ce phénomène qui apparaît de façon régulière se cache un fonctionnement bien précis de l’organisme féminin. Il s’agit d’un mécanisme indispensable qui prépare le corps de la femme à porter puis engendrer la vie. Voici justement tout ce qu’il faut savoir sur le cycle menstruel de la femme.
Le cycle menstruel de la femme
Le cycle menstruel de la femme comprend deux étapes très importantes : l’ovulation et la survenue des menstruations. Il faut savoir que ces événements ne surviennent pas par hasard… Ils apparaissent donc par cycles qui devraient théoriquement être réguliers. Mais chaque femme possède son cycle qui diffère suivant sa fréquence, l’abondance ou encore la durée des menstruations.
Malgré tout, si le cycle est différent suivant chaque femme, sa durée oscille habituellement entre 21 et 35 jours. La différence au niveau du cycle se trouve habituellement au niveau de la première partie du cycle, celle avant l’ovulation. Dans le jargon, il est question de « phase folliculaire ». La seconde partie du cycle dure, chez la majorité des femmes, en moyenne 14 jours (entre 12 et 16). Il s’agit cette fois-ci de la « phase lutéale ».
Les menstruations
Un cycle menstruel commence en même temps que les menstruations : le 1er jour d’un cycle coïncide avec le 1er jour des règles. Ces dernières durent en moyenne entre trois et sept jours. Pour les personnes souffrant de dysménorrhée (règles douloureuses), les élancements sont plus importants au cours des 1ers jours. Ceci est dû au fait que les hormones agissent pour éliminer la muqueuse utérine, celle qui s’est développée durant le cycle menstruel précédent.
Notez qu’il est possible de stopper ses règles de manière temporaire, comme nous l’évoquons dans un article dédié au sujet.
Avant l’ovulation
Un cycle menstruel comprend une ovulation. Mais avant cela, il existe une phase de préparation. Dès le début du cycle, l’hypophyse secrète de l’hormone FSH ou folliculo-stimulante laquelle stimule les ovaires, permettant à ces dernières de produire des œufs (ovules) matures. Avec l’augmentation d’hormone FSH, plusieurs follicules (contenant chacune un ovule pas encore arrivé à maturation) se développent et le niveau d’œstrogène augmente (sachant que son taux est au minimum au premier jour du cycle). Parmi ces follicules, un dominera les autres et l’ovule qu’il contient mûrit.
Parallèlement, la hausse du taux d’œstrogène fait que la muqueuse utérine s’épaissit, traduisant une augmentation de nutriment et de sang en son sein. Dans le cas où une fécondation se produit, cette muqueuse contribue à un bon développement de l’œuf fécondé. A noter, en outre, que la glaire cervicale change de texture, optimisant l’évolution des spermatozoïdes.
L’ovulation proprement dite
Juste avant l’ovulation, le niveau d’œstrogène continue à s’accroître. Puis le niveau d’hormone lutéinisante ou LH augmente également et de façon soudaine. Avec ce pic d’hormone LH, le follicule dominant se rompt et l’ovule qui est arrivé à maturation est libéré et se dirige vers les trompes de Fallope puis vers l’utérus.
En général, l’ovulation se produit au jour 14, mais il s’agit d’une moyenne, la date dépend de chaque femme (plus ou moins 14ème jour). Cet œuf survit jusqu’à 24 heures. En même temps que l’ovulation, une autre hormone est produite par le follicule, en l’occurrence la progestérone. Cette dernière consolide encore plus la muqueuse utérine, se préparant à l’accueil d’un œuf fécondé.
S’il n’y a pas fécondation, le follicule vide va se détruire tout en continuant à produire de la progestérone, mais aussi des œstrogènes. A noter que le niveau d’hormones va diminuer progressivement. Ce qui a pour conséquence de détacher la muqueuse utérine en vue de son élimination. Ce qui implique la fin du cycle, le début des règles, mais également le démarrage d’un nouveau cycle menstruel qui sera semblable en tout point au précédent.
Nouveau cycle ou grossesse
La situation est donc différence selon qu’il y a fécondation ou non. S’il n’y en pas, le cycle précédemment décrit va redémarrer : destruction de la muqueuse, production d’hormone FSLH puis d’œstrogène, épaississement progressif de la muqueuse, ovulation, production d’hormone LH puis progestérone et œstrogène…
Dans le cas où l’œuf a été fécondé, celui-ci va s’implanter au sein de la muqueuse utérine. Cette étape se produire près d’une semaine après la fécondation. Dans le cas où l’implantation a lieu, le corps produit sans attendre l’hormone spécifique à la grossesse, c’est-à-dire l’hormone hCG ou gonadotrophine chorionique humaine grâce à laquelle le follicule vide va continuer à être actif, produisant à la fois de la progestérone et de l’œstrogène. La muqueuse utérine reste ainsi en place pendant que le placenta se développe